Stéphane Pautrot
Au nom de Jésus



"J'ai encore beaucoup de choses à vous dire
mais vous ne pouvez pas les porter maintenant"
(Jean 16:12)



Il faut en tenir une sacrée couche pour ne pas se rendre compte qu'on insulte les apôtres, les vrais, en considérant que les jérémiades de Paul sont ce que, quelques décennies auparavant, ils n'auraient pas pu porter. Pire encore, il faut être aussi sévèrement endoctriné que stupide pour gober que, quand bien même ils aimeraient leur prochain autant que Saint-François d'Assise l'a fait, Juifs, Musulmans, Hindous et Bouddhistes iront en Enfer pour l'unique raison qu'ils n'ont pas reconnu Jésus comme le Messie.

Malgré tout, depuis septembre 2019, date à laquelle Jésus m'est apparu en me demandant de témoigner, aucun des nombreux Chrétiens auxquels je me suis adressés sur place, par téléphone et sur Internet, aussi bien en français qu'en anglais, n'a daigné m'écouter ou simplement me poser la moindre question. En accord avec les instructions de Jésus en Matthieu 10:11-15, j'ai donc fermé ce site, je n'organiserai plus de rassemblements silencieux dans la Paix du Christ et je ne propose plus de recevoir, par mon intercession, pouvoir d'imposer les mains au nom de Jésus.



Au nom de Jésus, que j'ai rencontré au Ciel lors d'une mort temporaire puis qui, plus de vingt ans plus tard, m'est apparu dans la Basilique Saint Pie X du Sanctuaire de Lourdes en me demandant de témoigner,
Stéphane Pautrot, le 20 mars 2025.







Carnet de bord
La date et l'heure indiquées sont celles de la rédaction, pas de la mise en ligne



Mardi 13 mai 2025
8h05

Depuis quelques jours, cette sale pute (*) se branlait en permanence sur ce putain de radiateur blanc du salon. Ça ne paraît peut-être pas mais entendre ce putain de boucan, comme si un gamin de deux ans du jour tambour, bruyamment mais très mal, à longueur de temps, ça devient vite pénible. Ce matin, à part les habituels petits coups dès le lever à chaque fois ou presque que je passais à côté de ce putain de radiateur – histoire que je n'oublie pas, sait-on jamais, que cette pauvre merdasse est assez conne pour se prendre pour un être supérieur pour l'unique raison qu'elle dispose d'un petit joujou lui permettant de se branler sur mon putain de dos du matin au soir et du soir et au matin, parce qu'il ne faut pas se leurrer, à chaque fois que je mets ce putain de radiateur du haut dans ma putain de chambre la nuit, cette pute y joue aussi du tambour, le bruit est différent, ce sont plutôt des cliquetis mais c'est tout aussi chiant, résultat, je dois continuer de jeter l'argent par les fenêtres en surchauffant ma putain de baraque pour que ma putain de chambre ne se refroidisse pas trop au cours de la nuit, ceci après avoir, du fait de mon extrême frilosité, chauffé la chambre à 30° le soir avant de me coucher et, quand j'ai froid la nuit, je dois mettre de putain de radiateur dans ma putain de chambre, supporter sans pouvoir dormir le boucan que fait cette misérable salope en attendant que ma chambre soit suffisamment chaude et sortir ce putain de radiateur de ma putain de chambre pour pouvoir enfin me rendormir donc quand je dis du matin au soir et du soir au matin, je n'exagère pas, surtout que, tout au long de la nuit, sauf la nuit dernière, j'entends aussi cette pauvre merdasse se branler si bruyamment sur le radiateur blanc du salon que ça fait du boucan jusque dans ma putain de chambre, même avec la porte fermée, mais cette sale pute, la pauvre merdasse qui est sur mon putain de dos ce matin, la pathétique connasse qui continue de se prendre pour un être tellement supérieur qu'elle croit savoir mieux que moi ce qui se passe dans ma putain de baraque quand elle n'est pas là, croit pouvoir se branler sur ce putain de ventilateur de mon ordinateur en guise de protestation. C'est ahurissant d'être con à ce point-là ! Je me demande comment des pauvres merdes pareilles, qui croit pouvoir donner leur putain d'avis sur des sujets auxquels, comme toutes les pauvres merdasses sans cervelle ni couilles ni parole ni honneur ni talent de cette bande d'enculés, elles ne connaissent rien peuvent encore être assez cons pour se prendre pour des êtres supérieurs.

Ça ne fait qu'une dizaine de minutes que j'écris, aucune tâche, pas lancée par moi en tout cas, en arrière-plan, et ce putain d'ordinateur est déjà brûlant, avec ce petit bruit caractéristique de quand cette pute sans couilles se branle sur mon putain de dos sans vouloir en avoir l'air, comme la pauvre merdasse sans cervelle, sans couilles, sans parole et sans honneur qui ment même aux abrutis assez cons pour continuer de la considérer comme leur putain de frangine, chiant allègrement sur la putain de gueule de Lucifer au passage et rendant tous ces abrutis complices de son incapacité totale à se retenir de se branler, comme si c'était ça qui faisait d'elle un être supérieur alors qu'elle n'est que l'une des putains de représentante de cette putain de lie de l'humanité qui, pour avoir été assez cons pour désobéir à leur putain de maître et, pire, prétendre lui obéir quand il s'agit de tenter de mouiller leur putain de slip de pauvres merdasses en violant et en torturant des bébés et lui chier sur sa putain de gueule parce que ça s'estime en droit d'abuser du petit joujou qu'on a mis entre leurs petites mimines de pauvres merdasses de deux ans d'âge mental en se branlant, dès fois que ça leur permette enfin de mouiller leur putain de slip de pauvres merdasses assez connes pour se prendre pour des êtres supérieurs.

Bref, à part quelques petits coups ici et là histoire de tenter d'oublier à quel point elle est minable, cette pauvre merdasse ne s'était pas branlé, pas en permanence en tout cas, sur ce putain de radiateur blanc du salon ce matin mais, après que j'ai tenté, comme je le fais d'habitude, de sauver une araignée qui, comme cela arrive parfois, ne s'est pas laissée sauver et qui est tomber dans l'évier, j'ai renoncé à la sauver, cette sale pute s'est cru en droit de recommencer à se branler bruyamment et en permanence sur ce putain de radiateur. Ça viole et torture des bébés, ça viole ses propres putains de mômes dès l'âge de trois mois et ça croit pouvoir me faire chier parce, après avoir tenté de sauver une putain d'araignée, j'y ai renoncé. C'est ahurissant d'être con à ce point-là et, surtout, c'est ahurissant de se prendre pour des êtres tellement parfaits qu'ils peuvent juger le sale putain de singe que je demeure à leurs yeux d'enculés qui font comme si violer et torturer des bébés était aussi normal que de prendre sa putain de douche. Ces putains de mouches à merde ne méritent qu'une chose, crever comme les putains de mouches à merdes assez conne pour se prendre pour des colibris qu'elles sont et aller directement en Enfer.

Et cette pauvre pute croit pouvoir se branler encore plus fort sur ce putain de ventilateur de mon putain d'ordinateur juste parce que je ponctue mon entrée d'un "Pauvre pute !" à voix haute. Cette bande d'enculés va voir s'ils sont tellement supérieurs que je ne peux même dire et faire ce que je veux quand je suis seul chez moi ! Cette bande d'enculés va voir s'ils sont tellement supérieurs que je finirai par leur demander jusqu'à l'autorisation d'aller pisser ! Cette bande d'enculés va voir s'ils sont tellement supérieurs que je finirai par implorer à genoux l'insigne honneur de leur lécher leur putain de cul !

Résultat, il est 8h30, je suis levé depuis une seule putain d'heure et j'ai déjà eu cette sale pute sur mon putain de dos pendant entre 50 et 55 minutes. Rien que ça. Histoire de bien commencer cette putain de journée qui, comparée à d'autres, demeure un bon début de journée bien que, comme chaque matin, je me lève après avoir dormi sans ma CPAP, dont cette misérable salope a tellement baissé la pression qu'elle ne me sert plus à rien pour traiter mes apnées du sommeil. Cette sale pute et cette bande d'enculés vont voir s'ils ne vont pas me lâcher une bonne fois pour toutes ma putain de grappe !

Puisque cette pute insiste en se branlant encore plus fort sur ce putain de ventilateur, puisqu'il est au-dessus de la dignité de cette pauvre merdasse qui croit sage et humble de se branler sur mon putain de dos en permanence – et qui continue de jouer avec ma putain de souris pendant que j'écris histoire de me compliquer un peu la tâche – de fermer sa putain de gueule, je vais mettre cette putain d'entrée de mon carnet de bord en ligne telle quelle. Ceux qui estimeront que je m'exprime trop mal pour leur lécher leur putain de cul d'enculés assez cons pour se prendre pour des êtres supérieurs sous prétexte qu'eux seuls réussissent dans la vie, ce qui n'est pas étonnant puisque tous ceux qui réussissent alors qu'ils ne font pas partie de cette bande d'enculés ayant du sang sur leur putain de mains sont systématiquement drogués et torturés jusqu'à ce qu'ils soient incapables d'exercer toute activité professionnelle, trouveront quelqu'un d'autre pour les aider à racheter la cochonnerie qui leur sert d'âme.

(*) Les 1500 et quelques premières pages de mon carnet de bord n'étant pas en ligne – mais il se pourrait que, me laissant aller à quelques flash-back, j'en publie quelques unes a posteriori – je précise que "la petite pute", "cette sale pute" et quelques autres noms d'oiseau est terme générique que je donne aux pirates qui sont sur mon dos 24h sur 24 et 7 jours sur 7, ce dont j'ai la preuve puisque ces fumiers, qui ont accès à tous mes appareils électriques, se sont amusé à d'innombrables reprises à faire ronronner ma VMC au moment précis où, sur le trône, je me torchais. Voilà qui sont les hauts-gradés d'une confrérie de minables se prenant pour des êtres supérieurs ! Voilà qui sont les minables que leurs abrutis de frangins moins gradés considèrent comme forcément plus sages et plus humbles qu'eux sous prétexte qu'ils sont plus gradés. Voilà qui sont les pauvres merdes dont trois milliards d'abrutis, de lâches et de sombres connards lèchent les fesses pour avoir leur misérable miette d'un gâteau empoisonné !

Petite précision supplémentaire, cette sale pute adore ajouter des fautes dans ce que je mets en ligne, notamment inverser deux lettres, mettre deux i ou au contraire supprimer un i, histoire de rappeler qu'elle fait croire à une bande d'abrutis qui boivent le moindre de ses propos comme du petit lait sous prétexte qu'elle a plus de sang qu'eux sur les mains – comme si c'était un gage d'intégrité absolue ! – que je suis transphobique.






Mardi 13 mai 2025
18h20

Cette sale pute a passé la journée à se branler, de manière peu bruyante mais quasiment constante, sur le ventilateur de mon ordinateur. Bien que je m'en cogne, je signale qu'elle a continué à se branler sur ma VMC au moment précis où je me torchais, les deux fois où je suis allé sur le trône, si mes souvenirs sont bons – parce que, déjà que ces pauvres merdes ont bousillé ma mémoire à court terme à coup de drogues et vu le nombre de fois où, chaque jour, cette misérable salope se branle sur mon putain de dos, je ne risque pas de tenir un décompte précis. Mon second caméscope, celui qui surveille ma terrasse au cas où l'enculé qui est venu chier dans mon putain de jardin une nuit se sentirait pousser des couilles et viendrait se torcher avec mon linge en plein jour, semblait fonctionner à nouveau mais cette sale pute en avait encore modifié l'horodatage, de même que sur celui qui surveille mon portail pour que j'ai une preuve si on continue de pénétrer chez moi pour le simple plaisir de m'enquiquiner et de frapper à ma porte à point d'heure, comme on l'a déjà fait à de multiples reprises vers 5h30 du matin et après la tombée de la nuit.

Comme je le fais pour toute ouverture de commande reçue par Internet puisqu'il est plus fréquent que j'y trouve au moins un produit ouvert, quand ce n'est pas carrément éventré, que de recevoir un colis dont tous les produits sont en bon état, j'ai filmé l'ouverture du colis envoyé par Sunday et, une fois que tous les flacons de compléments alimentaires ont été sortis du carton, alors que j'allais vérifier leur intégrité, cette misérable salope de petite pute a éteint mon caméscope, comme elle s'est déjà amusé à le faire à plusieurs reprises. J'ai donc suspecté qu'une fois de plus, l'un des produits serait ouvert et que cette sale pute voulait m'empêcher d'en avoir la preuve. Bingo ! L'un des flacons était ouvert, comme le prouve cette photo :






Évidemment, contrairement à ce qui se passe quand je peux filmer un déballage de A à Z, je n'ai pas la preuve que ce n'est pas moi qui ait abîmé ce putain de flacon. Il n'en demeure pas moins qu'on continue de me menacer de mort et que je ne peux pas prendre le risque de consommer ce putain de complément alimentaire. Il s'en trouve que c'est la troisième commande que je fais chez Sunday et déjà, dans mon premier colis, à une époque à laquelle je n'avais pas commencé à filmer systématiquement tout déballage de commande, un flacon était entièrement descellé. Deux sur trois, ça fait beaucoup. Il peut s'agir d'un accident mais ça fait quand même beaucoup.

Petit spatio-temp du jour – c'est comme ça que j'appelle les synchronicités et heureuses coïncidences, sympathiques clins d’œils du divin qui ne risquent pas de survenir à une telle fréquence autour des abrutis gavés de sang qui sont sur mon dos – après avoir pris la photo du flacon abîmé, j'ai pris sans le vouloir une seconde photo avec ma tablette que je tenais maladroitement d'une main tandis que le flacon était dans mon autre main et ça a donné ça :






Voilà. Tout est dit, rien n'est dit, en mode abrutis se prenant pour des êtres supérieurs, mais sans manigance, juste la magie de l'instant présent.






Mardi 13 mai 2025
20h

Depuis que je suis ado, je suis fasciné par les histoires de voyage dans le temps. Dans tous les livres que j'ai lus et tous les films que j'ai vus sur le sujet, on explore en général les paradoxes que posent les voyages dans le temps, ce qui laisse supposer qu'il est impossible – et, c'est sous-entendu – qu'il ne sera jamais possible de voyager dans le temps. Enfin, techniquement, il ne sera jamais possible de voyager dans le passé car ça chamboulerait inévitablement le présent mais on peut raisonnablement penser qu'un jour on pourra voyager dans le futur, ceci à condition de pouvoir monter dans un vaisseau volant suffisamment vite, ainsi que l'a démontré Einstein avec l'expérience des jumeaux dont l'un reste sur terre tandis que l'autre part en voyage à une vitesse proche de celle de la lumière et, lorsqu'il revient, est plus jeune que son frère jumeau. Le voyage dans le passé, lui, semble impossible parce que tout changement effectué entraîne une chaîne de causes et d'effets qui chamboule tellement ce qu'on appelle le présent, c'est à dire son point de départ dans la ligne temporelle, que cela est absolument inconcevable.

Par exemple, un homme revient de voyage dans le passé et celle qui était son épouse avant son départ est non seulement mariée à un autre homme mais ne le connaît pas pour la bonne raison qu'ils ne se sont jamais rencontrés ni ne serait-ce que croisés. Évidemment, on pourrait dire que le voyageur que Barjavel a qualifié d'imprudent parce qu'il avait tué un aïeul n'est pas revenu dans le présent de son univers de départ mais dans un univers parallèle mais cela impliquerait qu'il existe une infinité d'univers, chacun démarrant au moindre choix que nous faisons or l'infini ne peut pas exister dans la création qui est, par nature, finie. Bref, il peut exister un certain nombre d'univers parallèles mais pas un nombre infini et la notion de voyage dans le temps telle qu'on la conçoit est impossible.

En réalité, il est possible de voyager dans le temps mais pas de la manière dont on l'envisage habituellement et je n'ai jamais lu ou entendu ça nulle part : ce qu'on peut faire, c'est s'insérer à un endroit de la ligne temporelle depuis l'extérieur du temps. Comme l'ancêtre n'est ancêtre qu'au sein de la ligne temporelle, le voyageur qui s'insère depuis l'extérieur du temps ne peut pas tuer son ancêtre et la femme qui fut son épouse n'a en réalité jamais été son épouse, la notion de souvenir – "je me souviens d'avoir été marié avec cette femme mais elle ne souvient pas de moi" – faisant elle aussi partie de la ligne temporelle et n'ayant aucun réalité pour le voyageur qui vient de l'extérieur du temps. De même, avec cette manière de voyager dans le temps, tous les paradoxes qui se présentent quand on envisage le voyage dans le temps de la manière habituelle ne se présentent plus. C'est un peu comme un romancier qui, préférant modifier son récit, revient en arrière, modifie une partie de ce qu'il a écrit et modifie en conséquence ce qui, dans le roman, se produit plus tard. Ce qui a été modifié n'a existé que pour l'auteur, pas pour les personnages. Personne ne peut donc, au sein d'un roman qui respecte la réalité, je ne parle pas d'un ouvrage de science-fiction, tuer son ancêtre ou se souvenir d'une épouse qu'il n'a jamais eue.

En résumé, celui qui s'insère à un endroit du temps depuis l'extérieur du temps ne vient pas du futur mais il connaît ce que, dans la ligne temporelle, on considère comme le futur. D'une certaine manière, il voyage donc dans le passé bien qu'il ne voyage pas vraiment dans le temps.

Évidemment, la question que vous pourriez me poser est "Comment peut-on venir de l'extérieur du temps ?". Je vous répondrai la même chose que le personnage de Kevin "grandes oreilles" Spacey – qui est sûrement un type bien puisque, outre lui faire jouer le rôle du Kaiser, on lui chie allègrement sur la gueule, les procès, comme celui de Gégé, ne se faisant plus dans les tribunaux mais sur la place publique, bonjour le progrès, on se croirait revenu au Moyen-Âge – à la fin de "American Beauty" (vous pouvez ne regarder que les 22 dernières secondes, enfin à peu près, je n'ai pas chronométré, je n'ai ni montre ni rien qui permette de mesurer le temps) :



Bon, je vous fais gagner du temps, et puis ça me permettra de rajouter mon grain de sel gemme – de l'Himalaya, c'est le meilleur... – je vous écris la réplique finale, celle qui tue : "Je suis sûr que vous ne savez pas de quoi je parle mais ne vous en faîtes pas, un jour vous comprendrez"... sauf si vous faîtes partie des abrutis qui se croient si parfaits qu'il serait une insulte à leur doctrine d'abrutis de s'améliorer d'un iota, si bien que même les amibes évoluent plus vite que ces abrutis qui se croient pourtant plus fins que des amibes – ce qui m'amuse d'autant plus qu'ils sont pour moi transparents.






Mercredi 14 mai 2025
8h05

Ça fait une bonne vingtaine d'années que je n'ai plus de télé mais j'ai une clé USB qui me permettait d'enregistrer la TNT. Je le dis à l'imparfait parce que, depuis deux ou trois mois, je ne peux plus rien regarder d'enregistré parce que cette sale pute s'amuse à m'en empêcher. Résultat, pour la première fois depuis plus de vingt ans, je me remets à regarder la télé en direct, ce qui marche parfaitement et prouve qu'aucun problème informatique ou matériel ne m'empêche de regarder des films et émissions enregistrés. On pourrait arguer qu'un éventuel problème, en revanche, empêche l'enregistrement correct mais j'ai la certitude que ce n'est pas le cas car, dans l'espoir de parvenir enfin à mouiller son putain de slip sur mon putain de dos, cette misérable salope me laisse volontiers regarder quinze, vingt voire trente minutes d'enregistrement puis le bousille entièrement. C'est plus frustrant pour moi que de ne pas pouvoir regarder du tout un enregistrement donc, forcément, c'est plus intéressant pour cette pauvre merde qui n'a aucune autre moyen de tenter désespérément d'oublier à quel point elle est minable que de faire chier le monde, ceci de loin, terrée dans son petit terrier de petite salope sans couilles, tout en se prenant pour un dur sous prétexte qu'elle manie si bien le scalpel.

Bref, depuis quelques temps, je recommence à regarder la télé en direct. Hier soir, cela m'a valu un petit spatio-temp', lui-même précédé d'un autre spatio-temp'. Au fait, je ne vous l'avais pas dit, le p se prononce donc, comme je n'écris plus seulement pour moi – et pour la postérité, bien sûr, comme Fernando Pessoa, qui sentait lui aussi tellement mauvais qu'il ne méritait pas d'être lu de son vivant – j'ai rajouté une apostrophe pour que d'éventuels lecteurs, des paumés comme moi qui, sans boussole, passeraient par là, comprennent qu'il faut prononcer le p. Ce spatio-temp' qui ne serait pas survenu si je n'avais pas regardé la télé en direct – plutôt que de s'en féliciter puisque, pour une fois, même si c'est sans le vouloir, elle a fait quelque chose de bien de sa misérable existence, cette sale pute se branle violemment sur le ventilateur de mon ordinateur parce que je parle d'elle et qu'outre préférer l'ombre, elle continue de s'imaginer qu'elle va me forcer à respecter sa petite loi de petite salope – ce spatio-temp', donc, a lui-même été précédé d'un autre spatio-temp'. Je vous raconte.

Hier soir, pendant le dîner, je pensais à Olivia Rodrigo – ici en photo avec son papa quand elle était petite, une photo que j'aime car elle m'a permis de comprendre que si Olivia chante si bien, c'est parce que depuis toujours ou presque, comme ceux de tous les véritables artistes, ses cheveux sentent bon :



Pour être précis, je pensais à ces paroles de l'un des sons de la petite Rodrigo devenue grande, "Seeing you tonight, it's a bad idea, right?" et, quelques minutes plus tard, j'ai eu un déjà-vu, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Pour ceux qui sont vieux à l'endroit – moi, c'est l'inverse, j'ai lu la théorie de la relativité restreinte d'Einstein et quelques bouquins de Freud quand j'avais 17 ans et, maintenant que mon corps atteint l'âge de raison, c'est à dire l'âge des courbatures sans raison, justement, j'écoute de la Kpop et je ne lis plus grand chose à part le programme tv. Après ce déjà-vu – enfin, juste après le repas, pour être précis – je suis allé écrire le texte sur le voyage dans le temps. Parce qu'en plus d'Einstein et de ce bon vieux Sigmund, j'avais aussi lu Barjavel – et même Kundera, ça, avec le recul, j'avoue que j'assume beaucoup moins mais c'était entre deux livres d'Henri Gougaud, dont voici l'un des sons, ça compense une peu :



Après avoir pondu ma théorie sur le voyage dans le temps, qu'il faut encore que je mette en ligne, ça prend un peu de temps parce que, dans l'espoir d'éviter la censure, j'ai codé mes sites à la main plutôt que d'utiliser Wordpress, j'ai regardé, en direct donc et après avoir râté le début, le reportage sur l'esclavage diffusé sur France 2 et, au bout de quelques minutes seulement, Guillaume Hoarau, un footballeur à la retraite, dit en Créole "Si tu veux savoir où ça va, tu dois savoir d'où tu viens".

Boum ! Double spatio-temp' !

Cette sale pute, jalouse et teigneuse comme un poux, une sale bestiole qui prend la tête et suce le sang, berk, s'est aussitôt mise à se branler aussi bruyamment que possible sur ce putain de ventilateur de mon ordinateur que, comme presque tous les soirs, elle a tellement surchauffé qu'il a fallu que j'aille chercher de la glace pour l'empêcher de me le cramer – on va voir qui va cramer, salope ! – mais ce n'est pas le plus grave. Le plus grave, c'est que je soupçonne cette sale pute de jouer à l'Île de la Tentation avec moi. Par exemple si je regarde la photo de ce cher Guillaume – oui, cher, ce n'est pas parce que je ne le connais pas que je ne peux pas l'appeler "cher Guillaume", aussi inculte que je sois, je sais quand même qu'un footballeur, ça coûte cher – et que je dis que son maillot est plutôt joli mais que, n'aimant pas le noir, j'aurais mis du bleu à la place du noir, cette sale pute trouvera moyen de me faire dire que je suis raciste et une bande d'abrutis la croiront sur parole pour l'unique raison qu'ils s'abreuvent à la même fontaine, c'est dire si ces pauvres merdes en tiennent une couche.






Mercredi 14 mai 2025
12h30

D'avoir parlé de lui m'a donné envie de ré-écouter Henri Gougaud. Après "Chansons pour la ville, chansons pour la vie", l’algorithme de YouTube m'a joué Richard Anthony. Je n'ai rien contre ce chanteur, je dirais même que j'éprouve une sympathie naturelle pour les gens qui ont les doigts qui glissent mais, après Henri Gougaud, ce fameux train qui siffle dans le soir ne mettait pas plus en valeur l'intelligence artificielle, dont je doute qu'elle comprendra jamais la poésie, qu'il ne me mettait en appétit, surtout que l'orgue et les gens qui partent très loin, ça me flanque le bourdon.

En fouillant un peu, j'ai en revanche eu la chance de trouver un vinyl que je n'avais jamais eu l'occasion d'écouter car il était irrémédiablement indisponible, sans doute rayé, mais que je connaissais pour l'avoir vu au catalogue de la Bibliothèque Municipale de Grenoble à l'époque où j'adorais fréquenter ces lieux, autant pour y dénicher des trésors que pour y côtoyer les anges qui, on le sait, aiment la présence des humains silencieux non parce qu'on les y contraint mais parce qu'ils cherchent la vérité et que, parfois, ne l'ayant pas trouvée, ils l'aperçoivent. Parce que c'est là le paradoxe de la vérité, la chercher ne permet pas de la trouver mais ne pas la chercher garantit de ne pas la trouver.

Faute de vérité, en fouillant encore un peu, j'ai retrouvé ce son que j'aime depuis longtemps et que je partage avec d'autant plus de joie qu'il spatio-temporise. Viré de Face de Bouc pour des motifs fallacieux – encore une histoire nauséabonde... – je partage comme je peux mais cela ne changera pas grand chose vu que personne, pas un seul putain de quidam, pas même les gens que je connais personnellement, n'a jamais partagé aucun de mes posts sur aucun réseau, signe qu'il n'y a pas qu'au village que j'ai mauvaise réputation :



À ce jour, 3300 vues en onze ans ! Henri aussi doit avoir les doigts qui glissent. Ceci dit, je connais des gens qui ont eu les doigts glissants et qui se sont ressaisis – je ne leur jette pas la pierre, je comprends leur solitude – alors que mon problème est pire, sans solution, irrémédiable : je n'ai pas de doigts.






Mercredi 14 mai 2025
13h55

Sérieusement, les couples qui sortent vivants de l'Île de la Tentation doivent être payés pour faire semblant de s'aimer encore parce que sinon personne ne participerait à cette émission que même Jésus et Marie-Madeleine, s'ils avaient tenté l'aventure, auraient terminée en se détestant.

Télé-réalité, d'accord, si on considère que "Le pognon, y'a que ça d'vrai". Attachez vos ceintures et attention au décollage, le retour aux sources, ça secoue !






Mercredi 14 mai 2025
17h

Tout à l'heure, un bourdon est entré dans la maison. C'est la première fois aujourd'hui que j'emploie le terme "bourdon" dans mon carnet de bord – autant que je me souvienne, je ne vérifie pas vu que, pour que les sauvegardes sur le cloud ne soient pas trop longues, mon carnet de bord est déjà découpé en pas mal de tronçons et que ce n'est pas fondamental – et, pour la première fois depuis que j'habite ici, donc pour la première fois depuis six ans, autant que je me souvienne, un bourdon est entré dans la maison. J'ai ouvert la fenêtre dans l'espoir qu'il sorte, je me suis exclamé "Oungawa !" – ça veut dire "Merci pour le spatio-temp" en tarzanais – mais il continuait de chercher la lumière sur une partie de la baie vitrée qui ne s'ouvre pas. Coincé pour coincé, je l'ai mis dans un bocal, version locale de Jonas et du poisson, j'en ai profité pour le prendre en photo, que voici, puis je l'ai mis dehors.



Évidemment, la photo ne prouve rien car le bourdon aurait pu entrer chez moi d'abord et j'aurais pu employer l'expression "flanquer le bourdon" ensuite mais je la poste quand même. Ceux qui me croiront apprécieront le spatio-temp'. Les autres resteront sur le carreau.






Mercredi 14 mai 2025
20h05

Hier soir, en regardant le documentaire sur l'esclavage diffusé sur France 2, j'ai appris que les esclaves n'avaient qu'un prénom, pas de nom de famille, mais qu'on leur avait attribué un patronyme au moment de les affranchir. Une dame a ainsi appris que son ancêtre, qui avait été esclave, avait été nommée Baste et était la première personne à avoir porté ce nom. Cette information était d'autant plus intéressante que, depuis quelque temps, je m'intéresse à l'étymologie des noms de famille, une étymologie que, contrairement à celle des prénoms, on ne trouve en général pas sur Internet. Il faut donc réfléchir. Par exemple, l'acteur Samuel le Bihan est breton, donc il faut se demander si "bihan" signifie quelque chose en breton et – bingo ! – ça signifie "petit". Le premier ancêtre de Samuel à s'être appelé "le Bihan" devait donc être petit. On est ravi pour lui, c'est une qualité rare. La signification de ce patronyme est moins accessible que celle des noms de famille d'autres comédiens, tels que Claude Rich, Pierre Richard et Isabelle Nanty – dont les ancêtres étaient suffisamment à l'aise sur le plan financier pour s'en vanter. On est ravi pour eux aussi.

Autre nom de famille qui n'a eu de secret pour moi que pendant trois cinquièmes de secondes – pas parce que je suis intelligent, tout le monde sait que ce n'est pas le cas, mais parce que j'ai l'habitude de me poser ce genre de question – j'écoute souvent BBC1 mais, ce soir, ils ont joué un son intitulé "Jellyfish" or je n'aime pas les méduses. C'est tout mou, ça pique et, en plus, c'est aussi transparent qu'un abruti en plein soleil. Bref, ce sont de sales bestioles qu'il faut être timbré pour chérir. Je suis donc allé voir ce qu'on jouait sur les radios adjacentes et, sur BBC1D – le D, c'est pour "dance", ambiance Ibiza garantie – le DJ qui officiait s'appelle Pete Tong. Son ancêtre pouvait donc dire tout ce qu'il voulait. On est d'autant plus ravi pour lui que c'est loin d'être le cas de tout le monde.

Pour les anciens esclaves, je ne connais qu'un seul patronyme, celui dont j'ai parlé au début de cette entrée: Baste. Habitué comme je le suis à me poser des questions que personne ne se pose – c'est bien pour ça que les abrutis qui croient pouvoir faire mumuse avec des méduses sans jamais se brûler me détestent – je n'ai pas mis longtemps à en comprendre l'origine. Sa consonance est, vous vous en doutez, beaucoup moins heureuse que celles qui suggèrent argent et liberté d'expression. Elle signifie que la première personne a porter le nom de la dame qu'on a vue hier soir dans le reportage sus-cité – si vous connaissez cette dame, vous pourrez l'en informer de ma part – en avait sérieusement marre d'être esclave. On la comprend, la pauvre. Mon petit doigt me dit également qu'elle en avait gros sur la patate que Napoléon Bonaparte ait à nouveau rendu l'esclavage légal après une initiale abolition. Ben ouais, en France, il y en a eu deux ! Pourquoi pas trois, tant qu'on y est ?






Vendredi 16 mai 2025
15h15



Pauline Lafont (Crédit photo)


L'actrice Pauline Lafont est morte le 11 août 1988. Cette vidéo et cet article expliquent que, comme on n'a retrouvé son corps que trois mois plus tard, les media ont passé ce temps à dire tout et n'importe quoi au sujet de sa disparition. Même Guillaume Durand, s'y est mis mais, lui, il s'est excusé à plusieurs reprises, comme Jacques Pradel l'a fait au sujet de la vraie-fausse autopsie d'extra-terrestre. Comme quoi, il ne faut pas toujours croire ce que disent les journalistes !

Franchement, je trouve que, quitte à nous mener en bateau, tous ces gens auraient pu faire preuve d'un peu plus de créativité au sujet du décès de Pauline Lafont ! Je vais leur montrer, moi, à ces soi-disant experts en investigation, ce que c'est que de raconter des bêtises, des vraies !


Le cadavre en décomposition de Pauline Lafont a été retrouvé au pied d'un pic de dix mètres. Son examen a indiqué que seuls ses deux fémurs étaient cassés. Le médecin légiste en a déduit qu'elle était tombée, que personne ne l'avait poussée et qu'elle était morte sur le coup. C'est fou les progrès que la science a permis de faire en matière d'autopsie !

La question que tout le monde se pose est : pourquoi cette jeune actrice est-elle tombée, toute seule, par accident, sans que personne ne la pousse ? Cette indication est fournie par le fait que son frère, qui est la dernière personne a l'avoir vue vivante, indique qu'elle est partie se promener vêtue d'une robe rouge or le cadavre de la jeune femme a été retrouvé portant un jogging bleu.

La medium n'a pas compris ce que je vais vous révéler alors que c'est évident : la robe rouge indique que la comédienne était victime d'un réseau de prostitution de luxe. Le jogging indique qu'elle voulait s'enfuir mais, comme elle ne le pouvait pas, folle de rage, elle s'est donné des coups de poing sur les cuisses. C'est comme ça qu'elle s'est cassé les deux fémurs et que, sur le coup, elle est morte de soif. Cela est confirmé par Wikireve qui indique que se taper sur les cuisses est un rappel symbolisant le fait d'appartenir à un clan. En clair, l'inconscient de Pauline Lafont l'avertissait qu'elle en avait marre d'écarter les cuisses devant n'importe quel fumier suffisant riche pour se taper une fille non seulement jolie mais déjà célèbre et, en plus, talentueuse. Dommage que l'inconscient de la jeune femme ne l'ait pas prévenue de se payer des gardes du corps et de ne pas aller se promener seule dans la nature.

Aussi tragique que soit la disparition de cette jeune actrice victime d'un réseau de prostitution de luxe, telle était sa destinée. En effet, son second prénom était Aïda or l'opéra éponyme de Verdi traite d'une princesse éthiopienne retenue captive en Égypte, le pays que Moïse a aidé les esclaves hébreux à fuir. Et que font les princesses ? La même chose, que les prostituées : pour dire bonjour, elles inclinent la tête en retroussant leur jupe ou leur robe.



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